• Bienvenue sur ce site

    Le voyage, la photo et le jazz ont toujours fait partie de mes passions.
    En photographie, je me suis essayé à différents styles, différentes techniques de prise de vue
    sans pour autant m’y attarder comme il serait souhaitable.
    Depuis quelque temps, je me passionne pour le post traitement.
    Avec la venue du numérique, j’ai découvert le diaporama. Il est vite devenu
    un prolongement naturel de la photographie et du voyage.
    C’est toujours sympathique de partager ses connaissances sur ces sujets
    Si vous souhaitez échanger avec moi, utilisez le formulaire de contact, ou laisser un commentaire
    au bas des articles. Je réponds toujours.


    Bonnes balades

    YvanM

  • L’aciérie de Chertal – Belgique

    En 2007, un membre d’un forum de diaporamistes, lance un cri d’alerte :
    La partie chaude de l’aciérie doit fermer en 2009 !
    Son souhait ?
    Réaliser un DVD de l’aciérie dont il est ouvrier afin de le distribuer à ses collègues en souvenir.
    Il ne se sent pas suffisamment au point photographiquement, car, cet endroit, du fait du travail
    sur l’acier en fusion, est rempli de particules métalliques, rendant la photo au flash impossible.
    Il se fait fort d’obtenir de sa direction, l’accès à quelques volontaires.
    Pénétrer dans ce genre de « sanctuaire » est normalement impossible compte tenu des dangers.
    Pourtant, il y parvient. Sept à huit répondront à sa demande et participeront.
    Lors de notre intervention, nous seront très encadrés par ses collègues pour notre sécurité.
    Nous lui fournirons toutes nos photographies.
    J’obtiens également son autorisation afin de faire une interview de 3 de ses collègues
    et réaliserait la vidéo suivante :


    La partie chaude ne fermera pas finalement, Arcelor cédant ce lieu à Mital.
    Je suis rentré en France, bouleversé, ému par ces ouvriers devant leur passion,
    leur solidarité et leur désespoir de ne pas pouvoir voir leur fils leur succéder,
    malgré un travail extrêmement difficile et dangereux.
    Un bel exemple à méditer aujourd’hui.

  • Séjour photographique en Mauritanie

    J’ai étudié avec une agence locale, un projet de séjour en janvier ou février 2025,  
    15 jours en Mauritanie.
    Ce sera un séjour privatif pour six photographes amateurs passionnés.
    Je recherche encore 3 à 4 participants.
    Il se déroule entre Nouakchott et Nouadhibou avec comme point central, le Banc D’Arguin.
    C’est un séjour “bivouac” avec guide, cuisinier, chauffeur, tentes et 4×4.
    Je tiens à la disposition des personnes intéressées, le programme de
    quinze jours réalisé selon mes demandes, par une agence locale.
    Si ce projet vous intéresse, faites-moi le savoir en cliquant sur le lien ci-dessous.
    Je vous communiquerai le détail de ce séjour :
    Cordialement
    Yvan

    Vous pouvez trouver beaucoup d’informations sur la Mauritanie ici :

  • Robert Capa

    Robert Capa, de son vrai nom Endre Ernő Friedmann, est né le 22 octobre 1913 à Budapest 
    dans une famille de la bourgeoisie juive hongroise. Photographe et correspondant
    de guerre hongrois, il a couvert les plus grands conflits de son époque et est l’un des fondateurs
    de la coopérative photographique Magnum, la première de ce genre à voir le jour.
    Voici quelques éléments clés de sa biographie :

    1. Débuts : À l’âge de dix-sept ans, il est arrêté pour avoir participé aux activités antifascistes d’étudiants de gauche. Le régime autoritaire hongrois de l’amiral Horthy le libère à la condition qu’il quitte la Hongrie. Il part en juillet 1931 pour Berlin, où il se donne pour objectif de faire carrière dans le journalisme. Grâce à son amie d’enfance exilée Eva Besnyő, il trouve un premier travail comme apprenti développeur dans une agence photographique berlinoise. Bien qu’il ne soit pas passionné par la photographie, il se lance dans cette voie car c’est le métier qui ressemble le plus au journalisme pour le jeune homme qui ne parle pas encore allemand. Parallèlement, il s’inscrit à l’Université allemande de politique pour suivre des études de sciences politiques de 1931 à 1933.
    2. Carrière et réalisations : Robert Capa a couvert cinq guerres durant sa vie et a redéfini le photojournalisme. Il a notamment été le compagnon de la photographe Gerda Taro, qui inventa son pseudonyme et lança sa carrière. Il entretint également une relation amoureuse avec Ingrid Bergman et une longue amitié avec Ernest Hemingway, qui s’est inspiré des photos de Capa pour écrire le livre Pour qui sonne le glas.
    3. Polydactylie et destin hors normes : Robert Capa était atteint de polydactylie (un petit doigt supplémentaire à l’une des mains), et sa mère y voyait l’annonce d’un destin hors normes. Très vite, il apprit à capter le regard des riches clientes de la maison de couture familiale, jusqu’à avoir la certitude que le véritable pouvoir est celui de la séduction.

    Robert Capa a laissé un héritage photographique exceptionnel et continue d’influencer les générations de photographes qui ont suivi. Sa vie et son travail restent une source d’inspiration pour tous ceux qui s’intéressent à la photographie et au reportage de guerre.

    Magnum

  • Saul Leiter

    Photographe des rues de New York

    « La rue, c’est comme un ballet. On ne sait jamais ce qui va se passer »,
    suggérait Saul Leiter, tel un éternel spectateur de la vie moderne.
    Chacun de ses tirages donne à voir d’autres nuances du réel,
    révélées au moyen de jeux d’optiques, toujours esthétiques.
    À l’image, l’obscurité sert notamment de contrepoint à un éclat de couleur
    qui attire l’œil, irrémédiablement, vers certains détails.
    En creux, cette astuce visuelle invite celui ou celle
    qui contemple à mieux apprécier les harmonies d’un monde imparfait. 
    « Il se trouve que je crois à la beauté des choses simples.
    Je pense que la chose la plus insignifiante peut s’avérer très intéressante », µ
    assurait-il volontiers.
    Festival Arles 2023

    Je vous invite à voir l’article proposé par fisheye ci-dessous

    Je vous propose également “l’Espace Créatif Saul Leiter” une vidéo de Louis Lavoie photo, expliquant les approches photographiques de ce photographe.

  • Antoni Campana

    Les troublantes archives de la guerre d’Espagne

    J’ai eu l’occasion de visiter ces jours-ci, l’exposition
    les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936-1939) ” d’Antoni Campana
    au pavillon Populaire de Montpellier.
    Antoni Campañà i Bandranas, est né à Arbúcies en 1906
    et mort à Sant Cugat del Vallès en 1989.
    Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie,
    deux boites rouges ont été retrouvées contenant cinq mille photographies
    sur la guerre d’Espagne de ce photographe.
    Je ne le connaissais pas. Ce fut un vrai coup de cœur.
    Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ?
    Je vous invite à regarder l’article de Fisheye et celui du Museu d’Art de Catalunya ci-dessous

  • Le droit à l’image


    Votre photo a été publiée sans votre autorisation et vous vous demandez quels sont vos droits en matière d’image et de respect de la vie privée ?
    Nous vous indiquons dans quels cas votre autorisation est nécessaire et comment faire en cas de difficultés.

    A noter cependant:

    Toutefois, le droit à l’image est limité par le droit à l’information, le droit à liberté d’expression et la liberté artistique et culturelle.
    Ainsi, votre accord n’est pas nécessaire pour diffuser certaines images à condition que votre dignité soit respectée et votre image ne soit pas utilisée dans un but commercial.

    Par exemple :

    Image d’un groupe ou d’une scène de rue dans un lieu public si aucune personne n’est individualisée et dans la limite du droit à l’information.
    Image d’un événement d’actualité ou d’une manifestation publique dans la limite du droit à l’information et à la création artistique.
    Image d’une personnalité publique dans l’exercice de ses fonctions si le but de l’image est d’informer (un élu par exemple).
    Image illustrant un sujet historique.

  • Harbin la ville du froid glacial

    Le festival de glace

    Harbin est très connue pour son festival de glace. La tradition dit que durant
    la période Qing (de 1644 à 1912 – oui, je sais, c’est très imprécis, mais là aussi,
    on est en Chine et pour les chinois ça a du sens 😉),
    les paysans réalisaient des lanternes pour s’éclairer durant les mois d’hiver.
    En 1963, la coutume fut érigée en festival national, puis fut interrompue
    durant la Révolution Culturelle pour être à nouveau mise sur le devant de la scène
    en 1983. Depuis, le festival n’a cessé de prendre de l’essor et aujourd’hui
    c’est un des plus gros festivals de glace au monde avec 18 millions de visiteurs
    (oui, je ne me suis pas trompée, nous sommes en Chine 😉 ) !
    En temps normal, c’est-à-dire en dehors des années Covid,
    des artistes du monde entier viennent ici pour ériger ces sculptures provisoires.
    Alors évidemment, on ne pouvait manquer d’y aller, même si je soupçonnais
    un côté bling-bling et Disneyland, ce en quoi j’avais raison.
    Laurence Chellali

    Le froid toujours plus froid

    Harbin figure dans le top 5 des villes les plus froides de la planète.
    En décembre, lorsque j’y étais, le thermomètre n’est jamais monté au-dessus de -10 degrés
    au soleil et au meilleur de la journée, et -20, -25 et même -28 était chose courante le reste du temps !

    Mon matériel photo à l’épreuve du froid

    Dans ces conditions, je vous assure que prendre des photos s’est révélé beaucoup plus difficile
    que je ne le pensais ! J’avais bien lu les conseils avant de partir et je vous indique ici
    ce que j’avais, car ça pourra peut-être vous servir si un jour, vous allez dans ce type de climat.

  • Trent Parke


    Trent Parke est l’un des photographes les plus innovants de sa génération.
    Il est connu pour ses photographies poétiques, souvent à l’humour noir,
    qui offrent un portrait émotionnel et psychologique de son pays d’origine,
    l’Australie, de l’arrière-pays du sud à ses plages animées.
    Bien qu’enracinées dans le documentaire, ses œuvres se situent entre fiction et réalité,
    explorant les thèmes de l’identité, du lieu et de la vie de famille.
    Parke est né en 1971 et a grandi à Newcastle, en Nouvelle-Galles du Sud.
    Utilisant le Pentax Spotmatic de sa mère et la buanderie familiale comme chambre noire,
    il a commencé à prendre des photos vers l’âge de 12 ans.
    Il a commencé sa carrière en tant que photojournaliste de presse et est devenu
    en 2007 le premier Australien à devenir membre à part entière de Magnum Photos.
    Son travail a été largement exposé et est conservé dans de grandes collections
    institutionnelles, notamment la National Gallery of Australia, le Museum of Contemporary Art,
    la National Gallery of Victoria, la Art Gallery of New South Wales,
    la Art Gallery of South Australia, Artbank, Magnum London et Magnum Paris.
    En 2015, l’exposition personnelle The Black Rose, créée à la Art Gallery of South Australia,
    présente des photographies, des caissons lumineux, des vidéos, des textes écrits et des livres.
    Parke a publié quatre monographies, Dream/Life en 1999, The Seventh Wave
    avec Narelle Autio en 2000, Minutes to Midnight et The Christmas Tree Bucket en 2014.

    Magnum

  • Nel Buio – Laurence Chellali

    Laurence Chellali

    “La seule contrainte technique à mon avis pour profiter pleinement du contraste
    entre l’ombre et la lumière, c’est de sous-exposer drastiquement à la prise de vue
    et surtout de mesurer sa lumière spécifiquement sur les zones les plus claires.
    Personnellement, je mets mon appareil photo sur le mode « mesure spot »,
    je mesure une zone très claire de la scène, je mémorise l’exposition
    puis je fais ma composition et mon cadrage.

    Bien sûr, à la prise de vue la photo parait très sombre,
    mais une fois les hautes lumières bien rehaussées en postproduction,
    on obtient des photos à mon avis très sympas.”

  • Ernst Haas

    Ernst Haas


    “Ernst Haas (1921-1986) est acclamé comme l’un des photographes les plus célèbres
    et les plus influents du 20e siècle et considéré comme l’un des pionniers
    de la photographie couleur. Haas est né à Vienne en 1921 et s’est mis à la photographie
    après la guerre. Ses premiers travaux sur le retour des prisonniers de guerre autrichiens
    l’ont porté à l’attention du magazine LIFE . Il a décliné une offre d’emploi
    en tant que photographe personnel afin de garder son indépendance.
    À l’invitation de Robert Capa, Haas rejoint Magnum en 1949, développant
    des liens étroits avec Capa, Henri Cartier-Bresson et Werner Bishof.

    Haas a déménagé aux États-Unis en 1951 et peu de temps après,
    a commencé à expérimenter avec le film couleur Kodachrome.
    Il est devenu le premier photographe couleur des années 1950.
    En 1953, le magazine LIFE a publié son essai photographique en couleur
    révolutionnaire de 24 pages sur la ville de New York.
    C’était la première fois qu’un si grand reportage photo en couleur était publié par LIFE .
    En 1962, une rétrospective de son travail fut la première exposition de photographies
    en couleurs au Museum of Modern Art de New York.

    Tout au long de sa carrière, Haas a beaucoup voyagé, photographiant
    pour LIFE , Vogue et Look , pour ne citer que quelques-unes des nombreuses publications influentes.
    Il est l’auteur de quatre livres au cours de sa vie : The Creation (1971), In America (1975),
    In Germany (1976) et Himalayan Pilgrimage (1978).

    Ernst Haas a reçu le prix Hasselblad en 1986, l’année de sa mort.
    Haas a continué à faire l’objet d’expositions et de publications muséales
    telles que Ernst Haas, Color Photography (1989), Ernst Haas in Black and White (1992)
    et Color Correction (2011). Le Ernst Haas Studio, situé à New York,
    continue de gérer l’héritage de Haas, en aidant les chercheurs
    et en supervisant tous les projets liés à son travail.”
    extrait du site Ernst Haas Estate.

    Vous trouverez un site complet consacré à ce photographe en cliquant sur le lien suivant

  • comme un air d’Edward Hopper

    Laurence Chellali

    “Ce qui m’a fasciné, c’est le calme sidérant qui régnait.
    Pas un brin de vent, une mer d’huile comme rarement on en voit,
    et la brume matinale qui faisait disparaître l’horizon laissait une impression d’espace infini
    car il était impossible de distinguer la mer du ciel. Ponctué de quelques promeneurs
    et parfois de pêcheurs, le paysage m’a fait penser aux toiles d’Edward Hopper.”

  • Isabelle Lebon – Nanjing


    Comprenez ville du sud… dans les méandres du Fleuve Bleu, à l’ouest de Shanghai,
    comprenez ville sur la mer… Fournaise, odeurs, bruits…

    Les hommes arpentent la ville… de gauche à droite, de haut en bas…
    de bas en haut… à pied… à vélo… en brouette… en scooter électrique… en voiture… en taxi… ,
    en débardeur relevé sur les ventres qui ne veulent plus avoir chaud…
    De la Chine : effrayante parfois… étonnante souvent, j’essaie de capter une ville…
    la ville bordée par le mouvement lent du fleuve, la ville en mutation…son cœur bat vite…
    Est-elle devenue le théâtre où se joue la pièce des acteurs aux mille visages ?
    Ces visages qui m’interrogent… Ces sourires qui m’accueillent…
    Cette curiosité qui m’encourage… cette distance qui me plait……
    Parfois, les masques tombent… et ils s’amusent d’un jeu d’échecs comme des enfants
    sur les rives du fleuve…

    Nanjing, 6 millions d’habitants dans les dédales de l’ancienne capitale qui s’agrandit…
    Qui s’enorgueillit… qui n’en finit pas de s’étendre vers les promesses de l’avenir…
    Le temps aussitôt présent semble déjà vieux et happé vers d’autres miroirs.
    Dans ce présent sans cesse fluctuant, écouter le passé…
    Le passé qui s’échine dans le silence des marteaux-piqueurs.

    La ville aux tracés toujours insatisfaits, peut alors faire parler là où on ne parle pas…
    Des petites bribes d’histoires d’hier et d’aujourd’hui qui se trouvent mêlées…
    emmêlées… tressées… brouillées. Comme une sorte de résistance à l’altérité du monde….

    Des images et des sons qui s’égarent ou qui s’enlacent, comme de petites rivières
    qui finissent par tresser le cours d’une histoire fleuve.

  • Vincent Munier “Eternel émerveillé”


    Vincent Munier a grandi dans les Vosges, immergé dans les secrets de la vie des animaux sauvages.
    Il est devenu un photographe animalier internationalement reconnu
    après avoir gagné le prix de la BBC Wildlife Photographer of the Year en 2000, 2001 et 2002.

    Ses photographies ont été exposées dans plus de 35 pays, et des magazines du monde entier
    comme National Geographic, Terre Sauvage, et Animan ont publié ses reportages.
    Il a publié de nombreux livres dont Blanc Nature, Clair de Brume, Au Fil des Songes, Solitudes I & II,
    en 2 tomes, Arctique, puis Terre Adélie. Et son dernier livre, Tibet, est paru aux Editions Kobalann.
    Je vous invite tout particulièrement à admirer : Éternel émerveillé, une vidéo extraordinaire.

  • la “réalité” en photographie ?

    Laurence Chellali


    Voilà un thème récurant chez les amateurs de photographie.
    Après les peintres, les photographes sont dans le collimateur.
    Une photo représente la réalité, elle ne doit pas être retouchée, transformée !
    Mais qu’est le réel et avons-nous d’autres possibilités, que de l’interpréter ?
    Je vous invite à consulter l’article très complet sur ce sujet de

    Laurence Chellali : Brisons les idées reçues

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